Une leçon de vie

Une leçon de vie

Niveau 30

PNJ client : Beatin

Prérequis

Classe : Menuisier
 En panne d'inspiration (Niveau 25)

Description

Beatin a un travail pour vous.

Récompenses

 7410 639

 Scie queue de chocobo en fer

Un objet au choix parmi :

 Béret en veloutine
 Peignoir en veloutine
 Gants courts en veloutine
 Pièce de cuivre allagoise x6

Déverrouille

 Préparatifs de guerre (Niveau 35)

Résumé ( Spoil ! )

Beatin vous a dit qu'un client vous avait désignée pour lui fabriquer une canne en noyer de haute qualité. Ce travail est très important car il s'agit de votre première commande. Appliquez-vous et montrez le produit fini à Beatin pour qu'il l'inspecte.

Une fois encore, Beatin s'est extasié devant votre création. Il vous a exhorté de la porter au titulaire de la commande, au quartier général de l'Ordre des deux vipères.

Gairhard, le capitaine du bataillon de la vipère jaune, vous a parlé de ses problèmes. Il vous a demandé de remettre votre canne en noyer de haute qualité à Ponette, au Temple de la sérénité.

Vous avez remis la canne à Ponette. La jeune femme a été surprise de voir qu'un aventurier soit capable de fabriquer un objet d'une telle qualité. Après réflexion, l'élémentaliste a reconsidéré son antipathie vis-à-vis des étrangers et a juré obéissance à Gairhard, son capitaine. Retournez au quartier général de l'Ordre des deux vipères et annoncez la bonne nouvelle au Capitaine.

Gairhard s'est réjoui du succès de cette opération. Il vous a chaudement félicité pour votre travail et a reconnu en vous le digne disciple de Beatin. Allez à la guilde des menuisiers et faites votre rapport à Beatin.

Hasard ou signe du destin ? Beatin vous a dit que Gairhard était en réalité l'ami dont il vous a parlé la dernière fois. Le maître de guilde ignorait que son vieux compagnon était de retour dans la Cité. Même si Beatin aurait préféré qu'il passe le voir au Pavillon de chêne, vous avez senti une certaine émotion dans sa voix. Leurs retrouvailles seront sans doute mémorables.
* Beatin propose la prochaine quête aux menuisiers de niveau 35.

Déroulement

1. Montrer une  Canne en noyer  à Beatin.
2. Porter la canne en noyer au client.
3. Donner la canne noyer à Ponette.
4. Parler à Gairhard.
5. Faire un rapport à Beatin.

Dialogues

Dialogues ( Spoil ! )

Beatin : Aah, <joueur> ! J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer !
Figurez-vous que j'ai reçu une commande à votre nom ! Est-ce que vous réalisez ce que cela signifie ? Votre talent a été reconnu, vous méritez désormais votre place dans la cour des grands !
J'imagine que vous devez être très heureux. Sa première commande, c'est comme sa première fois, on s'en souvient toute sa vie. D'ailleurs, je me rappelle parfaitement de cette pipe que j'avais dû faire à un... euh... je... Passons !
Le client voudrait que vous lui fabriquiez une canne en noyer de haute qualité. Vous vous êtes maintenant habitué à ce genre d'exercice, mais je pense que vous aurez beaucoup plus de mal qu'avec le madrier de noyer que vous m'avez offert l'autre jour.
Inutile de vous inquiéter, je suis persuadé que vous m'épaterez cette fois encore. Vous m'avez montré de très belles choses jusqu'ici et j'ai l'intime conviction que ce n'est pas fini.

Beatin : J'ai mal... Je souffre... Je meurs... Vite ! Vite ! Vite ! Montrez-moi votre canne en noyer de haute qualité ! Je n'en peux plus d'attendre !
Par Byregot !
J'en ai vu des cannes en noyer dans ma vie, mais celle-ci est de loin la plus belle qu'il m'ait été donné d'observer !
Son apparence et sa texture sont si naturelles que l'on jurerait qu'elle a été taillée il y a plusieurs centaines d'années.
Bien sûr, ce résultat est entièrement dû à la formule de croissance, qui a permis aux madriers de retrouver un aspect normal.
J'ai beau la regarder dans tous les sens, je ne lui trouve aucun défaut. Oui, cette canne est parfaite en tous points.
Seul un véritable amoureux du bois est capable d'une telle prouesse.
Je suis persuadé que le client sera aux anges lorsqu'il découvrira cette œuvre d'art. Dépêchez-vous d'aller le retrouver, il vous attend au quartier général de l'Ordre des deux vipères.

Gairhard : Ce que je fais là ? Eh bien, j'attends une livraison par la guilde des menuisiers. D'ailleurs, j'espère que je serai bientôt livré car je commence sérieusement à m'ennuyer !
Ah ! C'est toi, le fameux <joueur> ? Enchanté de faire ta connaissance. Je suis Gairhard, capitaine du bataillon de la vipère jaune.
Je n'y connais pas grand-chose en élémentalisme, mais je sais tout de même reconnaître une belle arme quand j'en vois une. Et je dois dire que cette canne sort clairement du lot, elle dégage un éclat unique.
Mes félicitations, aventurier, c'est un très bel ouvrage de menuiserie. Si ça ne te dérange pas, j'aimerais que tu l'apportes à une recrue récemment affectée à mon unité.
Pour être honnête avec toi, cette femme et moi ne nous entendons pas très bien. Elle refuse obstinément de suivre mes instructions sans même dire pourquoi. Sans doute est-ce parce que je suis originaire d'Ala Mhigo...
Les Gridaniens sont tellement attachés à leur patrie qu'ils ont une fâcheuse tendance à discriminer les étrangers. Pour eux, nous ne sommes que des importuns, au mieux.
Je voudrais donc que tu m'aides à changer ses préjugés en lui apportant en mains propres cette superbe canne en noyer.
Je veux lui montrer que l'on peut se donner corps et âme pour les autres sans forcément attendre quoi que ce soit en retour, quelle que soit son origine.
Cette fille s'appelle Ponette. Tu la trouveras au Temple de la sérénité, le siège de la guilde des élémentalistes.

Ponette : Raaah ! Il en met un temps ! Ça fait des heures que j'attends là, comme une idiote. Comme si je n'avais que ça à faire... Pff !
Pardon ? C'est Gairhard qui vous envoie ? Eh bien, il est culotté, celui-là ! Non seulement il me fait patienter pendant des heures, mais en plus il envoie un aventurier à sa place. Décidément, les Mhighois sont tous des malappris !
Mais... c-c'est une canne en noyer !
C'est vous qui l'avez fabriquée !?
Je suis épatée... Son aspect est si naturel qu'il est impossible de deviner qu'elle a été sculptée à partir de madriers neufs.
La canne est le lien vivant entre l'élémentaliste et la nature. Sa forme permet d'apprécier sa beauté sauvage, mais aussi d'emprunter la force des éléments sans entrave.
Et c'est justement ma sensibilité d'élémentaliste qui me permet d'apprécier le formidable travail réalisé sur cette arme. On sent le dévouement que l'artisan a consacré à son œuvre.
Pour être honnête, je n'aurais jamais cru qu'une personne étrangère à Gridania puisse fabriquer un produit d'une telle qualité.
...
Je vous dois des excuses. J'ai toujours considéré les étrangers comme des importuns, je les accusais de mettre à mal notre identité, j'étais persuadée que nos différences nous divisaient.
Mais l'ignorante, c'était moi... Cette baguette m'a ouvert les yeux. Je vous suis infiniment reconnaissante, à vous ainsi qu'au Capitaine.
Je fais ici le serment de devenir une recrue exemplaire et de servir mes supérieurs hiérarchiques comme il se doit !
Merci encore pour cette leçon de vie et bonne continuation dans votre apprentissage.

Gairhard : Ponette a été impressionnée, tu dis ? Bravo ! Tu es bien le digne disciple de Beatin !
Cette vieille canaille n'a pas perdu la main, on dirait. Voilà qui est rassurant. Ha ha ha !
Bien, il est temps pour moi d'y aller. Tu as fait de l'excellent travail, tu peux être fier de toi. Passe le bonjour à Beatin de ma part quand tu le verras.

Beatin : Ah, vous revoilà ! Racontez-moi tout.
Je vois... Cette histoire me rappelle une citation d'un philosophe qui disait que pour changer une personne, il fallait d'abord changer la perception qu'elle avait d'elle-même.
Grâce à vous, cette élémentaliste va prendre un nouveau départ dans la vie. Ce que vous avez réalisé est tout à fait admirable !
À propos, comment s'appelait le client ? Seul le nom du messager figurait sur le bon de commande...
Ga-Gairhard, vous dites !?
Eh bien, pour une surprise ! C'est justement l'ami dont je vous parlais l'autre jour. J'ignorais qu'il était de retour dans la Cité.
Il aurait pu passer dire bonjour quand même. Bah, j'imagine qu'il est occupé...
Mince, il est déjà cette heure-là ! Je vais devoir prendre congé de vous, j'ai du pain sur la planche... À bientôt, j'espère !