La conviction de l'Archevêque

La conviction de l'Archevêque

Niveau 57

PNJ client : Alphinaud
Les Contreforts (11:11)

Prérequis

Classe : Combattants et mages
 Le devoir du chevalier (Niveau 57)

Description

Récompenses

 76800 752

Déverrouille

 À la poursuite de l'Archevêque (Niveau 57)

Résumé ( Spoil ! )

À compléter

Dialogues

Dialogues ( Spoil ! )

Alphinaud : La seule chose que nous pouvons faire, c'est aller de l'avant...
Je vous propose de rejoindre sire Aymeric au palais de l'ordre du Temple.

Aide du capitaine général : Vous désirez voir le capitaine général ?
Aymeric : ... Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans vous, mes amis. Je vous dois une fière chandelle.
Alphinaud : Allons, oubliez ça. Comment va votre bras ?
Aymeric : Ne vous en faites pas, mon bras se remettra... J'aimerais tellement pouvoir en dire autant de sire Edmont...

Aymeric : La légende du roi Thordan et de la fondation d'Ishgard... Tout n'était que mensonges ! Mille ans de mensonges que vous, Père, ainsi que vos prédécesseurs, avez cautionnés pour asseoir votre pouvoir et dominer notre peuple !
Comment avez-vous pu... Comment avez-vous pu faire une chose pareille à vos frères et sœurs, à ceux dans les veines desquels coule le même sang que le vôtre, celui des douze chevaliers ? Répondez-moi !
Archevêque Thordan VII : Je suppose qu'il est inutile de te demander comment tu as découvert tout ça... En effet, ce que tu dis est juste.
Les fondateurs d'Ishgard, le roi Thordan et ses douze chevaliers, ont trompé et assassiné l'ancien dragon Ratatosk. Ils ont consommé ses yeux, et ainsi obtenu un pouvoir surhumain.
En apprenant la mort de son semblable, Nidhogg a été envahi d'une haine meurtrière... et justifiée. Tu sais ce qui s'en est suivi.
Aymeric : Après sept jours et sept nuits de combat, le Roi et la moitié de ses chevaliers ont été tués.
Archevêque Thordan VII : Certes, mais Nidhogg a été vaincu, et ses deux yeux arrachés de leurs orbites par les survivants.
Leur erreur a été de ne pas l'avoir achevé, car le dragon a ensuite reçu un œil de son frère Hraesvelgr, recouvrant ainsi ses forces et obtenant le moyen de se lancer dans une vengeance sempiternelle.
Aymeric : Et pendant ce temps, Haldrath, le fils de Thordan, a appris à maîtriser le pouvoir d'un des yeux de Nidhogg afin de protéger son peuple...
Archevêque Thordan VII : ... donnant ainsi naissance au Dragon céleste. Et depuis ce temps, à chaque fois que Nidhogg est revenu pour tourmenter Ishgard, son successeur s'est dressé contre lui et l'a chassé hors de notre pays.
Dis-moi, mon fils : es-tu prêt à payer pour mes péchés ? Et laisserais-tu tes enfants et leurs descendants en faire de même ?
Aymeric : Que voulez-vous dire ?
Archevêque Thordan VII : Si un homme ne peut expier ses fautes au cours de sa brève existence, est-ce à sa progéniture d'en payer le prix ? Et au bout de combien de générations y a-t-il enfin rachat ?
En trahissant Ratatosk, Thordan et ses chevaliers ont commis un crime impensable et impardonnable.
Mais cela signifie-t-il pour autant que nous, leurs descendants, devons subir servilement le supplice sans fin de Nidhogg ?
Moi, je dis que non. Je ne laisserai pas notre peuple, nos enfants être massacrés inutilement pour satisfaire l'inextinguible soif de vengeance de notre ennemi.
Les dragons ne sont pas comme nous, mon fils. Ils peuvent vivre éternellement et se rappellent du mal qui leur a été fait autrefois comme d'une chose de la veille. Aucune réparation ne les contentera jamais.
Et pourtant, ce fait incontestable ne suffit pas à certains. En effet, les hommes comme toi, qui aspirent à de nobles causes, ont besoin d'une histoire plus convaincante.
Aymeric : Est-ce là l'unique solution ? N'y a-t-il pas d'autre moyen de défendre notre peuple ?
La cause pour laquelle vous voulez que nous nous battions ne nous conduit qu'à une mort certaine ! Vous parlez de protéger nos semblables, mais vous les laissez se sacrifier pour un mensonge !
Archevêque Thordan VII : ... Et ils le font avec tant de ferveur... Les nobles et les gens du peuple partagent la même fierté de se battre et de mourir pour leur cité.
Mais toi, que leur dirais-tu ?
Expliquerais-tu à ceux qui ont perdu leur père, leur mari ou leur enfant que ces derniers sont morts pour rien ?
Aymeric : Je... Je ne sais pas...
Archevêque Thordan VII : Pendant plus de mille ans, tous mes prédécesseurs se sont faits à l'idée qu'il n'y avait pas d'autre moyen pour survivre. J'espérais que tu comprendrais, toi aussi.
Mais ne crains rien, mon fils. Bientôt, je nous libérerai des péchés du passé...
... et j'apporterai le changement que tu désires si ardemment.
S'il a parlé avec d'autres, je veux avoir leurs noms. Conduisez-le dans une cellule et interrogez-le sans ménagement.
Zephirin : Il en sera fait selon vos désirs, Votre Éminence.

Alphinaud : Vous avez eu une vision du passé, n'est-ce pas ?
Aymeric : Voilà donc le pouvoir de l'Écho, le don que vous a fait Hydaelyn...
Tout ceci a été en vain, comme vous l'avez vu. Sa conviction était si forte qu'il a aisément réfuté chacun de mes arguments...
Alphinaud : Un ami m'a un jour appris qu'il était important de faire la différence entre les mots, les actes et les croyances. S'il était ici, je pense qu'il qualifierait la conviction de votre père de simple fantasme.
Je me demande toutefois quel genre de “changement” il compte apporter.
Aymeric : Je me suis posé cette question, moi aussi.
Lorsque nous les avons affrontés, les chevaliers de l'Azur ont démontré des aptitudes pour le moins surhumaines.
Lucia : Oui, la façon dont Zephirin a frappé Haurchefant était très différente de tout ce que j'ai vu jusqu'à présent.
Aymeric : Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement avec le roi Thordan et ses douze chevaliers. D'après les écritures, ces derniers possédaient des pouvoirs sacrés...
Alphinaud : Une autre invention, si vous voulez mon avis... Hélas, les plus fervents croyants placent leur foi dans ce genre de mensonges, assurés qu'ils sont de leur véracité et leur donnant...
Bons Dieux, mais bien sûr !
Aymeric : Si Cœur-de-glace peut utiliser son corps pour invoquer Shiva, il n'y a pas de raison que d'autres n'en soient pas capables aussi.
Lucia : Les chevaliers de l'Azur auraient donc obtenu leurs aptitudes de cette manière !?
Alphinaud : Je ne peux pas y croire...
Aymeric : Mon père a parlé d'Azys Lla lorsqu'il s'est enfui.
Bien que j'ignore ce que lui et ses hommes manigancent, leurs ambitions et leurs pouvoirs ne présagent rien de bon.
Nous devons faire tout notre possible pour les retrouver et les arrêter coûte que coûte !
<Joueur>, Messire Leveilleur... J'ai un service à vous demander.
Alphinaud : Vous voulez que nous partions à la poursuite de l'Archevêque et de ses hommes... n'est-ce pas ?
Aymeric : Exactement.
Ce problème étant intimement lié à la situation politique d'Ishgard, je comprendrai si vous refusez.
Merci, <Joueur>...
Étant donné les pouvoirs surnaturels dont semblent jouir les chevaliers de l'Azur, je pense que vous êtes la personne la mieux placée pour les affronter. J'aimerais tellement être moins impuissant, croyez-moi...
Alphinaud : Il est du devoir des Héritiers de la Septième Aube de protéger Éorzéa des Primordiaux. Si la puissance que nos ennemis ont obtenue représente une menace similaire, alors je suis prêt à apporter tout mon soutien à <Joueur>.
Aymeric : Merci, Messire Leveilleur.
J'aimerais beaucoup vous accompagner, mais je dois malheureusement veiller à ce que le vide laissé par l'Archevêque ne provoque pas le chaos dans notre cité.
Les Ishgardais suivent les préceptes de l'Église orthodoxe dès leur plus jeune âge. Pour eux, Thordan VII faisait état de figure paternelle. Sa fuite risque fort de créer des remous à tous les niveaux de notre société.
Je vais demander aux quatre grandes maisons ainsi qu'aux représentants du peuple de m'apporter tout leur soutien.
Qui plus est, malgré la défaite de notre ennemi ancestral Nidhogg, les Dravaniens restent une menace pour nous. Estinien, Lucia, je compte sur vous pour m'aider du mieux que vous le pouvez.
Estinien : Bien sûr, Sire Aymeric. En tant que Dragon céleste, il est de mon devoir de protéger notre sainte Cité.
Lucia : Avec votre permission, je vais assister les Héritiers dans leur mission.
Dame <Joueur> et Messire Alphinaud, j'ai des informations que j'aimerais partager avec vous. Venez me voir plus tard.
Alphinaud : Très bien, Dame Lucia.
<Joueur>, nous devons nous préparer sans plus tarder.