Dépoussiérage de livres
Dépoussiérage de livres | Niveau 59 |
PNJ client : Matoya
Prérequis
Classe : Combattants et mages
La caverne de Matoya (Niveau 59)
Description
Matoya a l'air de vouloir parler du passé.
Récompenses
Vent éthéréen
Déverrouille
L'Œil du bélier (Niveau 59)
Résumé ( Spoil ! )
À compléter
Déroulement
Dialogues
Dialogues ( Spoil ! )
Matoya : C'était il y a cinquante ans, peu de temps après que Garlemald a pris le contrôle de tout Ilsabard...
Le risque d'invasion les pressant, les Sharlayanais cherchaient des moyens de résister à l'Empire. Pour ma part, j'avais été chargée de développer un convergeur d'éther.
Y'shtola : Ah, cet appareil qui permet de concentrer l'énergie pour en faire une force destructrice.
Matoya : ... Mais alors que mes recherches allaient porter leurs fruits, elles ont été décriées par ces andouilles du conseil des Sages. Ils prétextaient que cela avait plus de chance de nous détruire que de nous sauver.
Furieuse, j'ai décidé de sceller magiquement toutes mes observations, pour que personne ne puisse jamais les lire. Je me disais que ça leur servirait de leçon lorsque les Garlemaldais viendraient nous attaquer. C'était mesquin de ma part, mais tellement plaisant !
Y'shtola : Maintenant que j'y pense, ce n'est pas vous qui aimiez dire que la science existe pour permettre aux hommes de progresser ? Que ce qu'on en fait dépend uniquement de nous ?
Matoya : Si, si, c'était une de mes devises. Tout ça doit vous donner une bonne idée de la colère que j'avais envers ces poltrons du conseil. Beaucoup de mots et pas grand-chose dans la culotte, ces gens-là ! C'est aussi pour ça que j'ai décidé de rester ici plutôt que de me joindre à leur exode.
Alphinaud : Mon grand-père et vous n'étiez probablement pas souvent d'accord, mais sur ce point, vous partagiez la même opinion.
Y'shtola : Acceptez-vous donc de nous révéler les secrets du convergeur d'éther ?
Matoya : Oui... mais vous devrez aller chercher ça dans la section interdite de la Grande bibliothèque.
Y'shtola : Vous n'exagériez pas en disant que vous aviez “scellé” vos documents. La cité a beau être abandonnée, les gardiens de la bibliothèque sont très probablement encore actifs. Si nous devons les affronter, autant ne pas perdre davantage de temps.
Matoya : Pas si vite ! Y'shtola et le garçon vont rester ici, avec moi.
J'ai besoin d'aide pour remplacer mes sentinelles que vous avez “frappées”. Vous serez nourris et logés, ne vous inquiétez pas. Mais vous allez devoir travailler dur. Il n'y a pas de place pour les fainéants chez moi.
Matoya : Les gardiens de la bibliothèque ne devraient pas poser de problème à une héroïne comme toi. Tu te débrouilleras très bien sans Y'shtola. Quant au jeune garçon... ou fille, peu importe, il ne ferait que te gêner.
Si jamais tu devais échouer... eh bien, cela serait simplement la preuve que tu n'étais pas digne d'obtenir le secret de fabrication d'un bélier éthéréen.
Sache que l'accès à la bibliothèque est solidement verrouillé. Je vais te prêter l'un de mes familiers pour qu'il l'ouvre, je veux parler du balai qui est là. Va donc lui parler.
Balai magique : Enchanté, Madame. Je suis Aliba, serviteur de Matoya depuis près de cinquante ans. C'est avec honneur que je vais vous assister !
J'ai cru comprendre que vous désiriez entrer dans la Grande bibliothèque de Gubal. Pour vous y rendre, vous devez partir vers l'est depuis cette caverne. Une fois arrivée au pont écroulé, vous apercevrez l'édifice.
Je vais prendre les devants et vous attendre à l'entrée. Veuillez me rejoindre lorsque vous serez prête. Je vous ouvrirai la porte .
Balai magique : Vous êtes devant la Grande bibliothèque de Gubal, le site d'une des plus grandes collections d'ouvrages scientifiques du monde.
Hélas, plus personne n'y vient depuis que les habitants de cette ville sont partis. Aucune âme n'y a pénétré depuis quinze ans, ni aucun balai n'en a nettoyé les parquets, qui doivent être désormais bien poussiéreux...
P-pardon, je ne devrais pas vous ennuyer avec mes histoires et mes petites manies. Je suis sûr que vous avez hâte d'entrer et de récupérer l'ouvrage de ma maîtresse. Je vais donc desceller la porte immédiatement. Veuillez retourner à la caverne ensuite.
Matoya : À en juger par le sourire niais qui déforme ton visage, je devine que tu as obtenu le livre. Dans ce cas, montre-le-moi.
Oui, c'est bien celui-ci...
Y'shtola ! Gamin ! Regardez ça ! <Joueur> est revenue avec mes notes !
Y'shtola : Les Douze soient loués. Je crois bien que je serais devenue complètement folle si j'avais passé ne serait-ce qu'une minute de plus sous les ordres de maître Matoya. Il y a des choses qui ne changent pas.
Alphinaud : Eh bien, moi, je suis d'avis contraire. Pendant votre absence, j'ai eu le sentiment d'en avoir appris plus sur les êtres arcaniques que pendant toute ma scolarité.
Et j'espère bien mettre ce savoir au service de l'humanité, en créant un nouveau type de Carbuncle, par exemple...
Matoya : Tu ferais mieux de garder les pieds sur terre, mon garçon. Petit-fils de Louisoix ou pas, il te faudrait une bonne dizaine d'années sous ma tutelle avant de pouvoir te considérer comme un érudit de son acabit.
Y'shtola : Comme tu peux le voir, on n'impressionne pas maître Matoya aussi facilement.
Alphinaud : ... En effet. Et donc... <Joueur> est revenue avec le livre, n'est-ce pas ? Ne devrions-nous pas y jeter un œil ?